Terre & Avenir est un ciné-festival à énergie positive : cela amène les spectateurs à s’interroger sur les conséquences environnementales et humaines de notre système, et incite à mettre en oeuvre de nouvelles manières de vivre au quotidien.

Pour cette édition 2017, nous vous proposons d’aborder cette prise de conscience à-travers un autre regard : celui d’un photographe amateur.

A découvrir à la vitrine Septier (Rue Lafayette, Salon de Provence)

Au fil des voyages, de rencontres et discussions avec des pêcheurs, une constante est apparue entre des lieux pourtant très éloignés et bien différents. Elle concerne la difficulté croissante de la “petite pêche” artisanale et vivrière dite pêche en eaux intérieures à poursuivre son activité, mise en péril pour l’essentiel par les deux facteurs récurrents que sont l’épuisement de la ressource et la pression immobilière.

De tout temps des hommes se sont établis sur le long des côtes pour tirer parti des ressources présentes (poissons, crustacés, coquillages, algues…), pour nourrir la famille, le clan, le village, la ville … Des techniques de pêche industrielle se sont mises en place selon un autre système économique, raclant le fond des mers et asséchant la ressource jusqu’à de faibles encablures de ces petits pêcheurs locaux.

Aujourd’hui, ces pêcheurs ne trouvent plus toujours de quoi se nourrir et faire vivre leur famille ou leur communauté. L’appauvrissement s’installe, les expropriations se développent, la vie sociale s’étiole. Il leur faut parfois quitter ces rivages pour s’entasser dans quelques bidonvilles, libérant les lieux à une clientèle aisée venue s’installer parfois très momentanément en important des modes de consommation et de vie inappropriés.

La photo fixe certains de ces lieux, ou certaines pratiques de pêche avant leur disparition. La photo comme témoignage.

 

Pour ceux d’entre vous qui sont trop loin de Salon de Provence pour venir découvrir les photographies de Jean-Pierre Berthelon en direct, les voici en diaporama :