Parole et geste de transitionnaire : Sylvie

sylvie-transitionnaireToute ma vie n’a été qu’une continuité de projets, de rencontres tournées vers l’autre, vers la transmission et la découverte chez mes semblables de savoir-faire, d’histoire de vie qui m’ont construite.
Je ne pense pas être un transitionnaire mais plutôt un passeur. La rencontre avec l’équipe de PST m’a permis de conforter un rêve que j’avais enfoui en moi depuis longtemps comme une graine qui met du temps à germer et qui se serait nourrie ces derniers mois de l’énergie de tous.

Dans l’association j’ai rencontré des hommes et des femmes de toutes générations sensibles à la  l’idée d’avoir une alimentation saine. On peut se passer de bien des choses sauf de se nourrir alors essayons de le faire le mieux possible, chacun avec les moyens dont il dispose mais surtout en réfléchissant à chaque geste du quotidien dans nos choix alimentaires.
Qui dit se nourrir différemment dit jardin… Nous avions déjà un grand potager familial commencé il y a bien une dizaine d’année avec Didier et les enfants. La rencontre avec Tous Jardiniers et le jardin collectif a été une étincelle émotionnelle magique.

Elle a été décisive dans mon choix de vie personnel et professionnel.
Nous avons mis à disposition une partie de notre terrain et ainsi est né « le jardin des possibles » à Sénas.

Je suis une passionnée de cuisine…et de transformation de tous les légumes, fruits plantes…,  alors pourquoi ne pas continuer l’aventure ? Ainsi est né de toutes les discussions, réflexions avec les amis de la transition l’idée  de créer une conserverie mobile et solidaire. Et si je décidais aussi de changer de métier ? La transition se fait actuellement en douceur, prendre le temps de se requestionner sur les valeurs que je porte, participer à la construction d’une communauté bienveillante et œuvrer vers une transition de nos modes de vie à l’adresse de nos enfants.

Le jardin collectif  « Le jardin des possibles » en est une merveilleuse illustration. Le mélange des petites menottes de Maxime, Anna et Yaël dans le compost chaud pour nourrir la terre, Julie qui jardine pied nus dans la terre pour mieux s’en imprégner et toute cette petite communauté de jardiniers en herbe me ramène le sourire perdu et le cœur qui se remet à battre avec une ardeur que je croyais perdue.
Merci à tous pour ce possible avenir.

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